Îles Fidji

Son nom même invite déjà au rêve. Un nom de parfum, d’île tropicale chaude et généreuse, où la nature féconde répond à une mer indulgente.
Fidji, c’est 333 îles enrobées de forêt, de mangroves, de plages de sable blanc, d’îlots coralliens ou volcaniques à la Robinson, sur fond d’eaux turquoise. C’est aussi, pour les plus grandes d’entre elles, Viti Levu en tête (10 388 km²), un cœur enchevêtré de montagnes où s’écoulent de larges rivières et se nichent des villages isolés, où la tradition est préservée. On s’y aventure à pied comme on remonte le temps, avant de boire, en pinçant les lèvres, une coupe de kava taillée dans une noix de coco. Bula (Bienvenue) !
L’accueil des Fidjiens est aussi incroyable de gentillesse que le cannibalisme de leurs ancêtres était atroce… On en rit, aujourd’hui, en achetant en souvenir une jolie « fourchette de cannibale » taillée dans le bois de rose, mais des frissons parcourent l’échine lorsque, visitant un vieux village fortifié restauré, le guide évoque des rituels épouvantables…
Sur les côtes, les toits de palmes des maisons communes cèdent la place à un kaléidoscope de bourgades écrasées de soleil aux rues encombrées de chiens jaunes et de plantations de canne à sucre, d’où émerge, de loin en loin, le fanal multicolore de temples hindous et mosquées.
Si le cœur des îles est mélanésien, leur pourtour est, lui, largement indien, peuplé de ces ouvriers agricoles venus trimer dans les plantations à l’époque coloniale anglaise. Fidji ? Un sacré cocktail naturel et culturel.

Sigatoka Sand Dunes

Au terme d’un sentier cheminant dans une forêt d’acajou, des dunes en partie végétalisées, restées sauvages et protégées par un parc national.

Navala

Image d’Épinal du Pacifique Sud, une bourgade de l’intérieur de Viti Levu, qui a conservé ses magnifiques bure (maisons au toit de palmes) et ses coutumes.

Nadi

Quartier général du tourisme fidjien et vitrine multiculturelle de l’archipel ; églises, mosquées et temples hindous

Quartier général du tourisme fidjien avec l’aéroport et Port Denarau, Nadi est aussi la vitrine multiculturelle de l’archipel. Églises, mosquées et temples hindous y voisinent.
Un peu au nord, Lautoka s’entoure d’immenses plantations de canne à sucre.

Loisirs et sports

Soyons francs : on ne vient pas à Fidji pour courir le marathon, mais plutôt pour s’oublier sur une plage déserte et lézarder à n’en plus finir, avant de se tremper dans une eau dépassant 26° C, 28° C et parfois même 30° C. Cela étant, on peut pratiquer un nombre surprenant d’activités – sans doute motivé par le goût immodéré des Australiens et des Kiwis pour les activités de plein air en tous genres.

Plongée

Les îles fidjiennes s’entourent d’une ribambelle de récifs qui invitent à des plongées mémorables. Totalisant pas moins de 10 000 km², soit autant que la grande île de Viti Levu (!), ils abritent plus d’un millier d’espèces de poissons et environ 400 de coraux.
C’est entre août et octobre que la visibilité est la meilleure, mais durant la saison des pluies (novembre-décembre) que la mer est la plus calme. Une précision pour les débutants : les spots de plongée (y compris avec masque et tuba) sont souvent éloignés des côtes, avec le sentiment de se trouver en pleine mer.

Pièce maîtresse de l’ensemble, le Great Astrolabe Reef, considéré comme le 4e plus grand au monde, s’étire sur presque 100 km de long, au sud de la très traditionnelle île de Kadavu. Il doit son nom au bateau de Dumont d’Urville ! Requins, thons, marlins et autres pélagiques y abondent, dont les raies mantas qui fréquentent plusieurs cleaning stations et les requins baleines qui apparaissent en juillet-août. Tombants, coraux durs et mous en abondances multicolores sont ici la règle.

Plus près de Viti Levu, on plonge sur le Combe Reef et, pas bien loin, sur le Shark Reef, où les amateurs de sensations fortes rencontreront, par 25-30 m de fond, requins tigres et bouledogues, attirés à grands renforts de têtes de thon… Pratique discutable mais instant rare.
Au sud de Vanua Levu, le Namena Reef, protégé par une réserve marine, vaut aussi le détour. En surface, une toute petite île partagée entre villageois, fous à pattes rouges et tortues de mer. Sous l’eau, l’enchantement, avec un maximum d’espèces de poissons et de coraux, sans oublier les serpents marins, les dauphins et les baleines qui croisent dans le secteur au moment des migrations…
À Taveuni, le détroit de Somosomo est réputé pour les plongées dérivantes et le Rainbow Reef (32 km) est constellé de coraux mous – on finit par comprendre pourquoi Fidji a été surnommé « la capitale mondiale des coraux mous » ! Les débutants privilégieront, eux, les îlots des Mamanucas, avec notamment le Ratu Kini’s Backpackers & Dive Resort. Et il existe encore une multitude d’autres spots, à découvrir en fonction des îles visitées.

En savoir plus : http://www.routard.com/guide/fidji/3862/sports_et_loisirs.htm#ixzz4yP8PkvbU

Publications similaires

Laisser un commentaire