Chine – Hong Kong
On peut aujourd’hui aller de Paris à Pékin en 10 h d’avion. Si la Chine semble de moins en moins lointaine, son pouvoir d’attraction et son mystère demeurent. Depuis son ouverture économique commencée en 1992, la voilà devenue enfin accessible aux voyageurs et aux routards. Pour aller en Chine, un simple visa suffit. Aucun permis n’est plus nécessaire pour circuler dans les nombreuses provinces.
Le voyage en Chine débute souvent par un séjour à Pékin, Shanghai ou Hong Kong. Il faut marcher de longues heures dans les avenues envahies par les voitures et les vélos pour mesurer la vitesse des changements aujourd’hui à l’œuvre dans ce pays. Du Yunnan au Jiangsu, le vent du progrès technique souffle aussi dans les campagnes.
Heureusement, à Pingyao, Dali ou autres petites cités de l’intérieur, on se croirait encore dans des estampes anciennes.
Voilà un pays de 1,37 milliard de citoyens qui veut s’intégrer à l’économie mondiale, mais ne risque-t-il pas de vendre trop vite son âme au diable ?
Pas facile de découvrir en 3 semaines un pays vaste comme 17 fois la France. Il y a des trésors historiques et artistiques incontournables, à voir coûte que coûte, malgré les distances énormes. Au nord et à Pékin, la Grande Muraille, la Cité interdite, le palais d’Été, les musées et les temples. Au centre du pays, l’Armée enterrée de Xi’an. Non loin de la mer, Shanghai, ville symbole du nouveau capitalisme chinois. Enfin, c’est une autre Chine, raffinée, secrète et poétique, qui se cache dans les jardins de Suzhou ou sur les berges de la rivière Li, dans le Sud, près de Guilin.
Le nom légendaire de Hong Kong signifie « port aux parfums », « porte de l’encens » ou bien « côte parfumée » du nom de cet ancien rocher par lequel des générations d’aventuriers anglais firent transiter des cargaisons entières d’opium avant de laisser la place à tous les businessmen et self-made-men de la planète.
Un confetti colonial britannique devenu l’un des phares du capitalisme en Asie et revenu dans le giron chinois communiste en 1997 avec un statut particulier, de plus en plus soumis au pouvoir central.
Malgré la rétrocession, Hong Kong continue de cultiver une identité particulière. Derrière ses airs de City londonienne ou de petit New York de l’Asie, c’est une ville chinoise où bat le cœur d’une population venue majoritairement de Canton et de Shanghai.
Quel avenir au milieu de l’empire ? Depuis la rétrocession qui a soulevé nombre d’interrogations, Hong Kong ne parvient pas tout à fait à cacher sa peur de l’avenir : autonomie et liberté vis-à-vis de Pékin et, bien sûr, le souci constant de préserver sa prospérité économique, sans oublier les problèmes d’urbanisation qui lui sont liés.
Malgré tout, Hong Kong veut rester ce symbole de réussite en Asie : comment cultiver une prospérité et une identité à part, tout en s’intégrant dans la grande Chine.
S’immerger en soirée dans le quartier de Lan Kwai Fong. Découvrir le merveilleux musée d’Histoire de Hong Kong. Emprunter la promenade piétonne de l’avenue des Stars. Depuis Victoria Peak, découvrir sur 360° la ville et sa baie impressionnante, l’une des plus belles du monde.
Avenue of Strars
Remake asiatique du Walk of Frame, promenade piétonne, avec plaques au sol portant les noms d’acteurs et statue de Bruce Lee.
L’Avenue of Stars est la version hong-kongaise du Walk of Fame hollywoodien avec les empreintes de toutes les stars asiatiques.
Victoria Peak
Vue panoramique extraordinaire sur Hong Kong, sa forêt de tours et son impressionnante baie, l’une des plus belles du monde. Le Victoria Peak domine Hong Kong et la baie du haut de ses 554 mètres. On l’atteint par un funiculaire. Superbe panorama.