Grèce
La Grèce n’est pas qu’un conservatoire de ruines antiques, si belles soient-elles, et ne se limite pas à son lointain passé prestigieux. Elle a beaucoup à proposer à qui sait sortir des sentiers battus. Autrement dit, il serait dommage de se limiter à un circuit on ne peut plus classique, celui des sites archéologiques, sans pousser la curiosité un peu plus loin. Les chemins de traverse sont faits pour être empruntés.
Le dépaysement se trouve en fait là où, a priori, il n’y a rien à voir. C’est dans les endroits perdus de la Grèce que l’on a encore la chance d’être accueilli dans le respect de la tradition grecque, celle de la philoxénia, l’« hospitalité » traditionnelle des Grecs, qui existe encore dans certains lieux oubliés.
Ce petit pays est en fait immense : sur le continent, les territoires sont morcelés par les montagnes et les îles sont autant de pays miniatures, à l’identité propre, que l’on vous incite à découvrir (ce guide de la Grèce continentale en détaille une dizaine qui sont proches du continent).
Bien entendu, la Grèce n’en finit pas de subir une crise économique – et morale… Mais ne vous arrêtez pas à tout ce que la presse écrite ou télévisée a pu dire de ces « curieux » Grecs – curieux, du moins aux yeux de pas mal d’Européens du Nord qui les jugent plutôt sévèrement. Montrez-vous curieux également, dans l’autre sens du terme, pour aller au-delà des clichés et découvrir une population qui a la vocation de l’accueil et souhaitera échanger avec vous sur de nombreux sujets… Malgré toutes les difficultés, si l’on en juge par la fréquentation touristique de ces dernières années, le pays garde intact son pouvoir d’attraction, et c’est tant mieux !
Athènes, c’est, bien sûr, des monuments extraordinaires, des musées aux collections exceptionnelles, fruits d’une histoire qui saute les millénaires.
C’est une atmosphère aussi, bouillonnante, populaire, tout à la fois méditerranéenne et européenne, aussi singulière que typique des capitales d’aujourd’hui.
Une ville aux identités multiples, auxquelles chaque quartier apporte sa tonalité. Des pittoresques ruelles de Plaka enroulées au pied de l’Acropole à la profusion paillarde des halles, des rues tortueuses de Psiri truffées de néobistrots bariolés à celles d’Exarchia la libertaire ou de Gazi la branchée, Athènes, la capitale grecque, refuse de se laisser abattre sous les coups d’une crise qui n’en finit plus de s’aggraver.
Athènes est bien évidemment une ville à l’histoire tumultueuse. En fait, une grosse cinquantaine d’années particulièrement glorieuses lui auront suffi pour s’assurer une renommée éternelle.
Pour admirer le plus beau coucher de soleil sur Athènes, monter sur la colline du monument de Philopappous : d’un côté, l’Acropole, à l’opposé les rues rectilignes jusqu’à la mer, et tout autour les montagnes.
Autre moment fort de la visite d’Athènes, le musée de l’Acropole est indispensable pour comprendre le site. Spacieux et moderne, il présente une concentration remarquable de chefs-d’œuvre.
Les halles d’Athènes, avec leurs incroyables étals de viande, révèlent la Grèce populaire, animée et commerçante.
Une visite au Musée archéologique national d’Athènes, pour se représenter l’incroyable richesse artistique de plus de 2 000 années d’hellénisme.
L’Acropole
Colline sacrée devenue le plus grand ensemble architectural et artistique issu de la Grèce antique.
Le quartier de l’Acropole compte parmi les quartiers le plus visités du monde. Situé dans le centre de la ville d’Athènes, le célébrissime Rocher sacré domine majestueusement l’agora. Initialement, l’Acropole (la ville haute culminant à 156 m) n’était que la forteresse d’un seigneur local. Et puis, on décida de consacrer l’Acropole à la déesse Athéna. L’Acropole connut de nombreux déboires (dont le bombardement du Parthénon en 1687 par Morosini) retracés dans un beau musée exposant notamment les statues cachées lors de l’invasion des Perses en 480 av. J.-C.
Le mont Lycabette
Quartier résidentiel et touristique du centre d’Athènes, qui offre une belle vue sur la mer et, le soir, sur Athènes illuminé.
Le mont Lycabette correspond au quartier résidentiel du centre d’Athènes. Hyper-touristique, mais belle, très belle vue sur la mer, qui récompensera toute montée à pied. De là haut, on découvre Athènes illuminé, c’est très beau. Le mont Lycabette en lui-même se montre en revanche décevant.
Le Parthénon
énonÉdifice religieux, monument d’une grande richesse sculpturale, qui contenait une statue chryséléphantine d’Athéna.
Le Parthénon est, chronologiquement, la première des constructions lancées par Périclès au Ve siècle av. J.-C. Situé sur la partie la plus élevée du Rocher, le Parthénon n’est pas horizontal mais légèrement bombé, et ce afin de lui donner un aspect plus robuste. Bien que la statue d’Athéna (qui occupait jadis l’intérieur du Parthénon) ait disparu, de belles sculptures et quelques frises feront à coup sûr oublier ce petit manque.